Dans un monde ultra concurrentiel, le temps n’est plus au conformisme.  Les grandes enseignes cherchent à ressembler à leurs clients, plutôt que d’afficher des corps décharnés, nettoyés de toute particularité.

Le succès de la téléréalité et des sœurs Kardashian, devenues  icônes de modes, sont le reflet d’une société qui refuse les stars préfabriquées, trop loin du monde réel. Jennie Runk, Ashley Graham, et autres mannequins grandes tailles sont à l’honneur : elles sont devenues des égéries et un atout charme pour promouvoir les nouvelles collections. De nombreuses marques et magazines de modes affichent maintenant des mannequins aux courbes généreuses : Rueducachemire, Kiabi et autre site tel Bonprix proposent du prêt-à-porter grande taille pour l’homme et la femme.

 

Desigual surfe également sur la vague de l’anticonformisme : Winnie Harlow est le sublime mannequin vedette atteinte de vitiligo. Les singularités deviennent une marque de fabrique et un atout beauté et mode.

 

Céline offre un portrait contemporain de la célèbre auteur Joan Didion, en grand-mère Rock’n roll pour la promotion de sa nouvelle collection Printemps/Eté 2015.

 

Les marques utilisent maintenant l’image comme un vecteur d’idées, au delà d’une esthétique visuelle. L’égérie n’est pas qu’une beauté imprimée, elle est devenue un symbole, et le reflet d’une société et de son époque.